tu m'a enlevé les mots de la bouche on va devoir t'inventer un kit de survie spécial @Florent85 ... remplis de lacets ! un petit pincement quand-même lorsque tu parles de tes 2x7,5 km trop court... ça me rappelles ce temps ou 4km était juste mon échauffement et non ma sortie longue allez pas de tristesse juste de la nostalgie et puis l'espoir reste d'actualité j'arrive à courir et je ne désespère pas de pouvoir atteindre à nouveau un jour ces jolies distance que j'étais capable de faire. j'attends la fin de l'hiver et puis je me lance dans mes envies de tenter d'atteindre les 10 km fin 2021 mais pour le moment j'ai juste froid mes pieds et je commence tout doucement à désirer le printemps. j'ai même hésité aujoud'hui à mettre des chaussures pour courir... et puis finalement face aux chaussures j'ai été dégouté et j'ai foncé dehors aucun regret ça picotte mais c'était bien quand-même
Je pensais que ça faisait un éternité que je n'avais pas couru... En fait, la dernière fois, c'était le 30 décembre. Soit un peu plus de 15 jours sans pratique. Certes @Lambda ne me contredirait pas si je dis qu'un peu de repos ou récupération, ça fait partie de l'entraînement. Bien que là, ben... ça commençait à durer. Surtout après novembre-décembre avec une moyenne hebdomadaire de l'ordre de 25 km. Entre confinement, couvre-feu et télétravail, je n'avais pas eu l'occasion de fouler la neige (en gros, elle était au sol quand je travaillais ou seulement pendant le couvre-feu ). Donc ce matin, j'en ai profité... Un peu. Je suis parti un peu vite, la couche de neige étant suffisamment épaisse pour en embarquer sur le dessus des orteils. Comme les fois précédentes, elle gommait les aspérités du sol et ça donnait envie d'envoyer. Sans vraiment trouver mon rythme. Pas ultra poudreuse non plus et j'ai moins senti mes orteils . Arrivé à l'église, j'ai préféré rebrousser chemin, en faisant la course avec le chasse-neige. Sportez-vous bien.
Tiens, un article met en cause les baskets : Le Bien Public. À voir les photos, c'est plutôt des runnings, mais bon. Après, je ne sais pas où le journaliste a été chercher qu'on "perd [les capitons plantaires] sans pouvoir les récupérer." C'est bien pessimiste. Et pourquoi le pied aurait besoin du "maintien" évoqué plus loin ?
Il me semble qu'on peut remplacer "baskets" par "chaussures" dans tout l'article est que ça reste cohérent. Seul le dernier paragraphe est assez étrange. Puisque l'article met en cause les semelles trops souples des chaussures de sport, ce serait la semelle plus rigide des chaussures de ville qui seraient bénéfiques ? Pour ma part je vais rester pieds nus, hein. Sinon, je suis très curieux de tester la course dans la neige. J'attends juste qu'il neige sur Toulon.
5 heures de route aller et retour ça fait une trotte, juste pour mettre un pied dans la neige. On aura peut-être quelques flocons sur les collines d'ici mars.
Une fois n'est pas coutume, ce matin j'ai couru avec 2 gars du coin qui courent en VFF. Une bonne petite sortie de 22 km (en 3h45 quand même). Le ciel était dégagé (grâce au mistral qui souffle fort depuis quelques jours) et que ce soit dans la forêt ou sur le versant on était abrité des rafales. On a beaucoup papoté, beaucoup profité du paysage et je vous mets quelques photos.
Salut la compagnie ! Depuis la mi-janvier, j'ai commencé à augmenter la distance de mes sorties longues : d'abord 23 km, puis 30, 36, et 38. Hier les conditions météo étaient idéales (lire : pas un brin de vent) et je me suis lancé pour la distance qui me tentait depuis quelques semaines, 50 km. Jusqu'à 24 km, c'était le bonheur absolu. Le chrono indiquait 3h00, soit pile poil dans l'objectif visé de 8 km/h. Puis j'ai bifurqué sur une piste incendie récemment encaillassée qui m'a sapé le moral (et l'allure). C'était un mal nécessaire, le but de ces 4 km de détour (1) étant de remplir mes gourdes. J'ai envisagé plusieurs fois de rentrer chez moi par le chemin le plus direct, ce qui aurait fait une sortie de 30-32 km, mais la tête a tenu bon et j'ai finalement poursuivi sur le tracé prévu. À 29 km, au point culminant du parcours, le moral était de nouveau au beau fixe, mais je commençais à avoir chaud. Je m'étais couvert en prévision des 4°C du départ, et à 10h45 avec le soleil dans le dos j'aurais préféré porter quelque chose de plus léger. Pendant la descente, les aspérités du bitume (antique) ont commencé à être désagréables, et j'ai pas mal zigzagué à la recherche des parties les plus lisses. À 38 km (2), la mauvaise surprise de la journée : pas d'eau à la fontaine sur laquelle je comptais pour mon 3e ravitaillement. Le moral en a encore pris un coup (par chance j'ai pu refaire le plein 4 km plus loin). C'est le moment où j'ai commencé à alterner course et marche. À 43 km le chrono indiquait 6h00, soit 19 km seulement sur les trois dernières heures. Tant pis pour l'allure. Le temps de marche devenait petit à petit plus important au détriment du temps de course. Les jambes refusaient de se soulever pour courir, et la plante des pieds était sensible au moindre gravier égaré. À 48,6 km je suis passé devant chez moi. Hors de question d'en rester là, j'ai arrondi à 50 en faisant un tour du quartier. En rentrant chez moi j'ai d'abord mangé comme un ogre, puis j'ai fait une sieste de 2h30. Aujourd'hui je sens les épaules, le dos, les abdos, les cuisses et les mollets qui chatouillent un peu, mais rien d'handicapant. J'en tire plusieurs conclusions. D'abord, refaire le plein d'eau (1 litre) tous les 15 km m'a été d'une grande aide. Ensuite, j'aurais dû emporter un peu plus de nourriture qu'une dizaine de Tuc. Enfin, j'aurais dû me souvenir que quand la météo prévoit une température maxi de 12°C à midi, c'est à l'ombre et sous abri. Au soleil ça a dû atteindre voire dépasser les 20°C, et je n'étais pas habillé pour. Pour le Grand Raid de Camargue, où la distance est double, il reste beaucoup de boulot. J'ai un plan d'entraînement sur 26 semaines qui commence le 1er avril, et je commence à croire que la partie 'cross training' du plan est aussi importante que la partie course à pied. En effet, quand les abdos et les épaules commencent à fatiguer et qu'on n'est plus suffisamment gainé, c'est un peu comme si on lestait notre bassin d'un sac à patates. On commence à courir comme on peut en compensant tout un tas de déséquilibres, et en réalité c'est le début de la fin. L'autre aspect c'est le revêtement. Après 8 ans et presque 8 000 km pieds nus, j'aime répéter qu'on peut tout faire pieds nus, et qu'on utilise simplement notre vitesse comme variable d'ajustement. Sauf que quand on marche au lieu de courir, on a l'impression que le temps passe mais pas les kilomètres. Courir 38 km sur 50 et alterner avec de la marche pendant 12 km c'est déjà laborieux. Sur 100 km on ne peut pas envisager de marcher à 3,5 km/h pendant 60 km. Du coup j'ai décidé pour mon plan d'entraînement de : - faire toutes les sorties longues en nature, sur un terrain plus ou moins rugueux - faire quelques-unes de ces sorties longues chaussé à titre de comparaison Et puis on avisera au fur et à mesure.
Félicitations ! Belle sortie; faire tes sortie en plus en chemin va être sûrement très profitable ! ! Un gros mot
On est d'accord. Mon objectif rester de courir le Grand Raid pieds nus de bout en bout. Mais si ça fait la différence entre finir le Grand Raid en septembre ou jeter l'éponge à mi-chemin aux Ste-Maries, je suis prêt à envisager 4,5 mm de semelle en mousse à mémoire de forme. Une fois que j'aurais un 100 km au compteur, je pourrais toujours tenter les suivants pieds nus
Merci Lambda pour le partage, et bravo Oh non faut pas dire ça GT179, je sais bien que pour toi la course à pieds ne s'envisage pas autrement que pieds nus, et que, sûrement en partie grâce à ça, tu as su développer une résistance plantaire rare (en tous cas bien meilleure que la mienne), mais perso, autant sur du court, je pense avoir moins de chance de me blesser en étant pieds nus, sur du long (à partir de 2h de course) d'après mon expérience ça se complique, notamment sur des revêtements rugueux. Après sûrement que l'adaptation est possible mais je trouve dommage de se priver des joies que peut procurer la longue distance, juste parce qu'on s'interdit de chausser une fine semelle. En tous cas bravo Lambda Edit : et puis pour Lambda il faut bien qu'elles servent à quelque chose toutes ces paires de minimalistes qu'il a achetées compulsivement
Je plaisantais bien sûr, juste une taquinerie de ma part ! Pour tout vous avouer je suis toute la journée avec ceci : donc je ne me moque pas de ceux qui mettent des trucs aux pieds ! Il y a peu j'ai testé ceci, d4lon (pour travailler pas pour courir bien entendu!) : et ces sandales sont vraiment à raz du bitume, on sent bien toutes les aspérités, les graviers, les mottes de terre, les trous et les bosses; elles donnent vraiment une sensation proche du pied nu.
Ben... C'est plus pitoyable que ça... Ça faisait une bonne semaine et demie que je n'avais pas couru... Sur un parcours fait et refait... Un peu de fatigue, de distraction, je pense à autre chose et je ne relève pas assez le pied en le ramenant. Ça a frotté sur l'enrobé qui n'était pas spécialement lisse à cet endroit.
Aïe , pour cela que de mon coté je tape mon gros orteil en prevision , une fois que la fatigue se pointe
